Le plus vieil arbre du monde est un pin à cônes épineux (Pinus longaeva) qui croît dans les White Mountains, en Californie. Cet arbre vénérable âgé de 5 065 ans vît le jour presque 500 ans avant que la fameuse pyramide de Khéops, qui date de 2 560 avant Jésus-Christ, soit érigée. Son tronc tordu par le vent, le froid et la sécheresse – la température avoisine les –25 °C en hiver et il tombe aussi peu que 300 mm de pluie par année dans cette région – ainsi que ses nombreuses branches mortes témoignent de la rudesse du climat qu’il a dû subir au cours des siècles (photo introduction : Rick Goldwaser).
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Dans la ville où j’habite, je vois depuis quelques temps de nombreux arbres matures être coupés. Et je ne suis pas le seul à assister à ce massacre à la tronçonneuse car il y a plus de 4 millions d’arbres urbains qui sont coupés chaque année en Amérique du Nord. Non seulement ce phénomène m’attriste-t-il mais il me met carrément en colère puisque dans plusieurs cas l’abattage de ces arbres pourrait être évité grâce à quelques précautions toutes simples. Voici donc un véritable plaidoyer pour que cesse le massacre de nos forêts urbaines, puisque les arbres sont essentiels à la vie sur terre; sans eux nous n’existerions tout simplement pas !
Avec ses 115,55 mètres (379 pieds) de hauteur, un séquoia à feuilles d’if (Sequoia sempervirens) nommé Hyperion est le plus grand arbre du monde. Découvert en 2006 dans le Redwood National Park en Californie, ce séquoia probablement âgé de près de 800 ans fait 22 m (72 pi) de plus que la fameuse Statue de la Liberté ! Toutefois, le titre du plus grand arbre jamais mesuré reviendrait à un eucalyptus (Eucalyptus regnans) trouvé en 1872 en Australie. Bien que cela soit contesté par certains spécialistes, ce géant faisait 132,6 m (435 pi) de hauteur. Il serait tombé au sol suite à un feu ce qui aurait grandement facilité la prise de mesures.
Sur la photo d’introduction, on peut voir le fameux séquoia géant General Sherman (photo : Jim Bahn).
J’ai rencontré cet été plusieurs personnes qui ont été affectées par l’herbe à la puce (Toxicodendron radicans). En discutant avec ces gens, je me suis rendu compte que la majorité d’entre eux n’ont aucune idée de ce à quoi ressemble cette plante et comment ils ont pu entrer en contact avec elle. Voyant la confusion qui règne au sujet de cette plante toxique, j’ai décidé de partir à la chasse à l’herbe à la puce ! Je me suis donc rendu chez mon ami Philippe Mollé et je l’ai aidé à se débarrasser de cette herbe indésirable qui a littéralement envahi son terrain.
Sur la photo d’introduction on peut voir le feuillage de l’herbe à la puce qui rappelle étrangement celui de l’érable à giguère (Acer negundo).
Les infrastructures routières sont en général assez peu esthétiques et mal intégrées à l’environnement urbain. L’un des moyens les plus efficaces pour intégrer ces immenses masses de béton gris est assurément de les accompagner ou de carrément les recouvrir de végétaux. Voici donc quelques idées, pour le moins étonnantes, afin de végétaliser le futur pont Champlain qui sera construit prochainement. J’espère que ces idées sauront inspirer les ingénieurs et les architectes qui travaillent à la création de ce nouveau pont. Sur la photo d’introduction, on peut voir le concept d’un pont végétalisé créé par le designer italien Angelo Tomaivolo et son équipe.
Le Jardin du futur est un aménagement paysager des plus originaux que j’ai créé et qui est installé de façon permanente au Jardin Daniel A. Séguin de Saint-Hyacinthe depuis le 14 juin 2014. Ne manquez surtout pas d’en faire la visite cet été !
Durant les dernières années, j’ai fait l'essai de nombreux légumes dans mon jardin, dont certains fort originaux qui se sont révélés être de véritables petites merveilles ! Voici donc la description de quelques légumes inusités qui mettront de la couleur dans votre potager et qui ajouteront assurément une touche d’originalité aux plats que vous cuisinerez cet été.
Il y a présentement un engouement complètement fou pour la culture des plantes comestibles ! Les ventes de semences et de plants de légumes sont en nette croissance depuis quelques années. Avec l’arrivée des OGM et les nombreux problèmes occasionnés par l’industrialisation de l’agriculture, plusieurs personnes ressentent le besoin de revenir à l’essence des aliments en cultivant eux-mêmes leurs légumes. Vous souhaitez vous aussi récolter vos propres tomates, mais vous croyez que cela est hors de votre portée puisque vous n’avez pour tout terrain qu’un petit balcon ou le toit du bâtiment où vous habitez ? Vous serez sans doute agréablement surpris d’apprendre que la plupart des plantes potagères peuvent être facilement cultivées en contenant, en plein cœur de la ville !
Sur la photo d'introduction on peut voir un arrangement en pot constitué de plantes tout aussi belles que bonnes que j’ai créé lors d’un atelier donné dans le cadre du Rendez-vous horticole du Jardin botanique de Montréal, qui a eu lieu les 23, 24 et 25 mai derniers. Il est composé du hosta ‘Kiwi Full Monty’ (Hosta ‘Kiwi Full Monty’) – les feuilles des hostas peuvent remplacer les algues pour enrouler les sushis –, de la sauge officinale ‘Tricolor’ (Salvia officinalis ‘Tricolor’), du thym citron argenté (Thymus x citriodorus ‘Silver Queen’) et de la pensée Penny™ ‘Deep Blue’ (Viola cornuta Penny™ ‘Deep Blue’).
Il y a sur votre terrain de grands arbres matures sous lesquels vous tentez de faire pousser quelques plantes vivaces ? Les uns après les autres, les hostas et les astibles que vous y avez plantés dépérissent et meurent ? Laissez donc tomber les plantes d’ombre qu’on propose généralement sur le marché horticole et tournez-vous plutôt vers des vivaces indestructibles qui arrivent à supporter les conditions les plus extrêmes !